Eaux pluviales : enjeux d’une gestion durable

Alors que la préservation de la ressource en eau devient une priorité, la démarche de gestion de l’eau pluviale en ville vise à respecter au mieux le cycle de l’eau pour faciliter son infiltration au plus près de son point de chute sans la charger en polluants et en favorisant le rôle auto-épurateur du sol.

Les techniques d’aménagement et d’urbanisme doivent à présent intégrer la non-imperméabilisation (voire la desimperméabilisation) des sols en privilégiant des zones de pleine terre, des noues (ou fossés) végétalisées, des toitures végétales…

L’infiltration n’est malheureusement pas systématiquement préconisée lors de projets immobiliers. La connaissance du sol est effectivement un pré-requis pour évaluer les risques sur une présence d’argile, d’anciennes carrières, de sites pollués, de proximité de la nappe, de prise en compte de la pente du terrain….

Malgré cela, il est important d’intégrer que les premiers centimètres de sol de pleine terre jouent un rôle de filtration et de stockage non négligeables et permettent de tamponner les petites pluies les plus fréquentes, d’où l’importance d’éviter l’imperméabilisation des sols.

Des événements visant à communiquer sur cette démarche auprès des différents acteurs de l’aménagement et de l’urbanisme du territoires (élus, services techniques, aménageurs, bailleurs, etc…) sont régulièrement organisés par les syndicats de rivière.

Une dizaine d’aménageurs étaient notamment présents, le jeudi 4 avril dernier à Epinay sur Orge, pour échanger sur les enjeux d’une gestion durable des eaux pluviales dans les projets d’aménagements urbains sur le territoire.