Restauration hydro-écologique de la zone humide de la Morte Eau

Des travaux ont eu lieux non loin du bassin de Saulx-Les-Chartreux au bord de la Morte Eau. Ils ont eu pour objectifs la restauration de la zone humide et l’amélioration des conditions en période de crue. Le chantier a duré 2 mois.

Objectifs du projet

  • Nettoyage de la zone et opérations de terrassement afin de lutter et supprimer une espèce exotique invasive, la Renouée du Japon,
  • Restauration écologique latérale par reconnexion entre la zone humide et la nappe d’accompagnement du cours d’eau, afin de permettre à la rivière de déborder sur une zone d’expansion naturelle de crue,
  • Création d’une diversité d’habitats par reboisement en Aulnaie-Frênaie et replantation d’une magnocariçaie, habitats typiques des bords de cours d’eau.
Pour rappel, les zones humides sont des réservoirs naturels riches en biodiversité qui ont de nombreuses fonctions.
Elles permettent le maintien du bon état écologique des eaux et une meilleure gestion des crues.
Elles favorisent le stockage de l’eau dans les nappes phréatiques, soutiennent les débits des cours d’eau et disposent d’une fonction d’épuration importante qui agit comme des filtres naturels pour l’eau.
Panneau de chantier de la Morte Eau

PLANNING

DÉBUT : Janvier 2023
DURÉE : 2 mois
MONTANT DES TRAVAUX : 385.000€ HT

9500m2 de zone humide restaurée 1250 arbres et arbustes plantés 75m2 de renouée du Japon d'éradiqué

Voir le panneau explicatif

1 réflexion sur “Restauration hydro-écologique de la zone humide de la Morte Eau”

  1. Bonjour. J’ai contacté le SIHAVY ce matin, une personne concernée par ce projet concernant la restauration du Baratage doit me recontacter.
    Je suis vice-président du CoSiRoc et auteur du topo d’escalade du viaduc des Fauvettes. Nous participons à l’entretien des abords du viaduc des Fauvettes, par conséquent très impliqués sur les aménagements autour du Ru d’Angoulême. Ce Ru est alimenté en amont du viaduc par 2 affluents : l’un qui descend depuis la piste cyclable des Ulis, l’autre vient de Gometz-le-Châtel en suivant des canalisations anciennes très endommagées avant de longer le viaduc.
    nous évacuons régulièrement les embâcles de ce 2ème affluent pour éviter les inondations des pieds du viaduc.
    Ce serait intéressant de partager nos observations.
    Bien cordialement, Jean-Yves Derouck

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