Frêne commun
Fraxinus excelsior
Floraison : avril-mai dans l’hémisphère nord, elle précède la sortie de ses feuilles. La pollinisation se fait par l’intermédiaire du vent. Les fruits sont des samares aplaties, munies d’une aile membraneuse allongée. Comme pour toutes les samares, la dissémination des fruits se fait en partie par l’action du vent.
Avant la feuillaison, le frêne est reconnaissable à ses gros bourgeons noirs.
Le bois du frêne est élastique à longues fibres, résistant et se courbant facilement après étuvage. Ce bois dur et flexible sert à confectionner des manches d’outils. Au Moyen-Âge, on plantait des frênes au large des châteaux forts pour assurer l’approvisionnement en lances, javelots et épieux.
Il était autrefois très utilisé en charronnerie (le charron est un spécialiste du bois, fabriquant, entretenant et réparant les voitures de charge et les machines agricoles avant la motorisation : brouette, charrette, charrue, roue en bois, etc.). Actuellement, il sert à la fabrication des skis, rames, raquettes de tennis, queues de billard, crosses de fusil, pièces de wagons. Il est également utilisé en menuiserie et ébénisterie.
Par ailleurs, c’est aussi un très bon bois de chauffage. Ses feuilles, légèrement fermentées, donnent une « limonade de frêne », la frênette.
Le feuillage peut servir à la nourriture des animaux de ferme. Les caprins, les ovins, les équidés et les bovins en sont très friands. C’est aussi le cas des cervidés qui occasionnent aux jeunes plants forestiers de fréquents abroutissements. C’est un aliment pour bétail au moins égal à la meilleure luzerne.