Perruche à collier

Psittacula krameri

Habitat :
Les Perruches à collier fréquentent une grande variété d’habitats arborés allant des semi-déserts aux jungles assez claires, dès lors qu’ils présentent des cavités pour la reproduction, le plus souvent des arbres troués, mais pas seulement. Elle a une nette préférence pour les boisements caducifoliés. En revanche, en Europe, les populations férales issues de captivité sont essentiellement urbaines et se reproduisent dans les boisements de type “parc”.

Comportement :
La Perruche à collier est un oiseau grégaire, hardi et opportuniste, capable de s’adapter à de nombreuses situations. On l’observe fréquemment en groupes bruyants allant d’un endroit à l’autre d’un vol direct très rapide. Ces oiseaux ont l’habitude de se regrouper pour la nuit en dortoirs populeux, certainement dans un but de protection contre les prédateurs. La Perruche à collier est, comme tous les psittacidés, un acrobate dans les arbres, capable de se pendre aux branches par les pattes très griffues. Le gros bec crochu est un outil efficace. Elle s’en sert pour progresser dans les arbres, agrandir un trou pour la nidification, et bien sûr pour se nourrir, casser les graines dures, cueillir les fruits, couper les bourgeons dont elle est friande, etc. Le vol de la Perruche à collier est un vol direct et très rapide, même sur de courtes distances, assuré par des battements d’ailes rapides, réguliers et très énergiques.

Jolie perruche de collier assis sur un arbre
deux perruches en pleine nature sur un arbre

Alimentation :
La Perruche à collier est presqu’exclusivement végétarienne. L’alimentation se compose de toutes sortes de fruits, de graines diverses, de bourgeons, floraux et autres, de fleurs ou de feuilles charnues, etc. Dans les parcs urbains des villes européennes qu’elle occupe, son impact sur les ligneux d’ornement ou d’agrément serait à apprécier et quantifier pour savoir si elle y est vraiment nuisible.

Reproduction / Nidification :
Les Perruches à collier nichent en colonies lâches. Le nid est placé dans une cavité d’arbre qui est souvent élargie ou réaménagée par les oiseaux eux-mêmes. Il est situé entre 3 et 10 mètres au-dessus du sol. Parfois, il est en milieu rupestre, inséré dans un pan rocheux fissuré ou dans un vieux mur. La ponte comprend habituellement 3 ou 4 œufs qui sont couvés pendant 22 ou 23 jours. Le séjour des oisillons au nid est d’environ 7 semaines.

Menace / Protection :
Cette espèce n’est pas menacée. Dans son habitat naturel et dans la majorité des régions où elle a été introduite, elle est même relativement abondante. Son adaptabilité à l’Homme et à ses activités est à l’origine de son augmentation démographique et spatiale. Cet oiseau a localement mauvaise réputation en raison des dommages qu’il cause, y compris dans les zones où il a été introduit. En revanche, en contexte urbain, il bénéficie plutôt d’une bonne image, malgré ses cris discordants. Il est beau à voir et vient manger quasiment dans la main la nourriture qu’on met à disposition des oiseaux.

Le saviez-vous ?

La femelle n’a ni bleu, ni rose, ni noir sur la tête, mais on peut distinguer un léger collier vert émeraude.

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